Bonjour Julien, vous êtes à présent le nouveau directeur de Corpoderm : qu’est-ce qui a motivé cette évolution ?
A vrai dire, c’est une évolution logique : cela fait maintenant 6 ans que j’ai rejoint l’entreprise fondée par mon père. J'ai écouté, observé, proposé et évolué au sein du projet. C’est ensuite une passation qui s’est opérée, et c’est tout naturellement que je reprends la tête des opérations. D’ailleurs la transition s’est faite en douceur ces derniers mois, et cette nouvelle configuration ne transforme pas réellement notre mode de fonctionnement. Bien au contraire, nous continuons à travailler en famille et en équipe comme nous l’avons toujours fait. Il est impératif pour moi de conserver la philosophie, les valeurs et l’ADN de Corpoderm.
Comment définiriez-vous l'ADN de Corpoderm ?
L'une des choses que j’ai bien comprises, et qui est d'ailleurs l'un des maîtres-mots de CORPODERM, c’est l’ÉCOUTE. Nous commençons chaque réunion en rappelant à tous notre leitmotiv : nos partenaires clients sont le cœur de notre projet. Tout ce que nous développons est pensé pour eux. Nous mettons les esthéticiennes au centre de nos réflexions car c’est en se focalisant sur ce dont elles ont besoin pour mieux faire leur métier, séduire, et satisfaire leur clientèle, que nous trouvons les bonnes réponses, les bonnes technologies, les bons projets à mettre en œuvre. D’ailleurs, toutes nos décisions sont prises de manière collégiale. Nous tenons compte non-seulement de l’avis des membres de la famille impliqués dans l’entreprise, mais aussi de celui des salariés et des esthéticiennes avec qui nous travaillons. Chaque avis compte ! C’est vraiment un principe fondateur pour Corpoderm, et je pense que c’est la clé de notre succès : les commerciaux connaissent bien les attentes de la clientèle, les formatrices maitrisent parfaitement nos technologies, et les esthéticiennes utilisent nos équipements au quotidien… Tenir compte du point de vue de chacun nous permet de rester au plus près des attentes du marché et de choisir les bons axes de développement.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce point ? Quelles sont vos objectifs de développement pour l’année à venir ?
Après 18 années d’activité, l’entreprise arrive dans une phase de maturité et nous avons réussi à offrir aux professionnels un accompagnement complet. Côté équipements, nous disposons maintenant de plusieurs gammes d’appareils minceur, anti-âge, beauté, épilation, diagnostic et esthétique capillaire qui permettent de répondre à toutes les problématiques esthétiques. À moins de voir émerger une technologie révolutionnaire, nous n’envisageons donc pas d’élargir à nouveau notre parc d’appareils. Pour aller plus loin, nous nous concentrons sur deux autres axes : le premier est celui de la cosmétique, le second celui de l’accompagnement au développement et à la communication.
Pourquoi avoir choisi de vous engager sur le terrain de la cosmétique ?
Comme je vous l’ai dit, nous souhaitons que les professionnels trouvent chez Corpoderm tout ce dont ils ont besoin pour développer et pérenniser leur activité, et les cosmétiques en font bien sûr partie. C’est pourquoi nous sommes devenus distributeur France officiel de mesoestetic® : cette marque espagnole fait figure de référence depuis de nombreuses années. Elle conçoit et distribue de cosmétiques techniques issus de recherches très avancées et offrant des synergies très intéressantes avec nos technologies. Pour les professionnels, c’est l’occasion de gagner encore en efficacité : nous y travaillons donc activement.
En parallèle, nous avons aussi développé les cosmétiques Chacune. Ces produits sont également issus de recherches très pointues. Ils ont pour particularité d’être conçus à base d’actifs de fleurs hautement concentrés et d’être associés à un système de diagnostic high tech permettant l’élaboration d’une routine beauté 100% personnalisée.
Vous avez également évoqué l’accompagnement au développement et à la communication. Quels sont vos objectifs dans ce domaine ?
Gérer un institut de beauté implique de nombreuses compétences : au-delà du savoir-faire technique il faut assurer la comptabilité, la gestion des investissements ou encore la communication… Nous avons toujours eu à cœur de soutenir le développement des instituts avec qui nous travaillons, et nous les accompagnons déjà sur tous ces aspects… Aujourd’hui, nous souhaitons aller encore plus loin, améliorer nos outils et en développer de nouveaux – par exemple sur la partie communication qui devient de plus en plus stratégique.
Pourquoi viser le développement d’une offre de biens et services globale ?
L’idée, c’est de permettre aux professionnels de travailler dans les meilleures conditions qui soient pour obtenir les meilleurs résultats, ce qui implique une vision transversale de l’activité. D’ailleurs, Corpoderm ne s’arrête pas là : notre clientèle l’ignore souvent mais José Flotats s’implique depuis plusieurs années auprès des syndicats pour défendre les intérêts de la profession. C’est un aspect très important de son travail car les enjeux sont énormes ! Après avoir obtenu gain de cause pour la dépilation à la lumière pulsée, ces négociations portent aujourd’hui sur le cadre législatif de la pratique de l’épilation laser et du micro-needling. José y travaille avec une idée fixe : permettre aux professionnels du soin esthétique d’accéder aux technologies les plus performantes en renforçant sans cesse leur légitimité et leur crédibilité.
