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Esthétique, bien-être, santé :
les véritables enjeux d’un soin minceur


Actualités - Le 15 janvier 2021

Les enjeux d'un soin minceur

Si l’accumulation des graisses est inesthétique, elle est aussi réputée pour être vecteur de maladies. Les études sur le sujet se sont multipliées ces derniers temps, et leurs conclusions tendent à démontrer que certaines graisses sont plus néfastes que d’autres, et qu’elles ont tendance à se loger dans la zone abdominale.
Le site theconversation.com a publié en octobre 2020* un article résumant les conclusions tirées d’études récentes menées sur les données de 2,5 millions de personnes. Intitulée « Pourquoi il faut vraiment perdre ce ventre ? » cette synthèse nous aide à déconstruire certaines idées reçues. L’occasion d’affiner nos connaissances et de mesurer plus précisément les enjeux d’un soin minceur :

Les tissus graisseux jouent un rôle essentiel pour le métabolisme

Si la surcharge pondérale est incontestablement liée à l’augmentation des risques de maladies (notamment les maladies cardiovasculaires), il faut garder à l’esprit que les cellules adipeuses jouent un rôle essentiel dans le métabolisme : elles stockent le glucose prélevé dans le sang, constituant ainsi des réserves d’énergie pour l’organisme. Elles contribuent également à l’harmonisation des processus hormonaux, par exemple ceux liés au stress ou à l’appétit.

Tous les tissus graisseux n’ont pas le même impact sur le métabolisme

Attention toutefois, toutes les cellules adipeuses ne réagissent pas de la même manière : il convient de distinguer les graisses sous-cutanées et les graisses dites viscérales.

  • Les graisses sous-cutanées : réparties plus ou moins uniformément sous la peau, les graisses sous-cutanées ont la capacité de développer des « cellules adipeuses beiges » capables de brûler les graisses. Elles contribuent également à l’absorption des triglycérides sanguins et aux fonctions d’élimination.
  • Les graisses viscérales : on appelle graisses viscérales les tissus graisseux qui s’accumulent autour des organes au lieu de se répartir dans les tissus sous-cutanés. Ces graisses viscérales s’avèrent très résistantes à l’insuline, ce qui favorise le risque de diabète de type 2 et de maladies cardio-vasculaires.
stockage des graisses sous-cutanées

La distribution du stockage des graisses se déroule par étapes 

Lorsque les cellules adipeuses sous-cutanées sont saturées, le corps commence à stocker les graisses autour des organes (sous forme de graisse viscérale). Lorsque les cellules adipeuses situées autour de ces organes sont à leur tour saturées, la graisse s’accumule directement dans les organes (foie, cœur, muscles et provoque des pathologies diverses.
En résumé, les graisses viscérales s’avèrent plus nocives pour la santé que les graisses sous-cutanées. Ces dernières sont même utiles au métabolisme… Dans une mesure raisonnable bien évidemment : il importe de ne pas saturer les capacités de stockage des tissus sous-cutanés afin de ne pas déclencher le stockage des graisses viscérales. Sans oublier qu’un excès de tissus graisseux sous-cutané perturbe la circulation sanguine, avec des effets négatifs tant sur le plan esthétique qu’au niveau de la santé et du bien-être général.

Nous ne sommes pas tous égaux face au stockage de graisses

Plus de 400 minuscules différences génétiques pourraient contribuer à la distribution de la graisse corporelle. Il en résulte autant de variations morphologiques, même si deux grandes catégories se dessinent :

  • Morphologie en forme de poire : chez ces personnes les cuisses sont plus larges et le stockage de graisse s’organise plus uniformément sous la peau (sous forme de graisse sous-cutanée).
  • Morphologie en forme de pomme : chez les personnes concernées, on constate une tendance à stocker plus, et surtout à stocker plus de graisse viscérale sur la zone abdominale (tout autour de la taille).

Question de nature, donc, mais dont les conséquences dépassent les considérations esthétiques puisque l’accumulation de graisses sur la zone abdominale s’avère plus nocive pour la santé :

  • Chaque augmentation de 10 cm de tour de taille augmente le taux de mortalité (toutes causes confondues) de 11%.
  • Beaucoup plus surprenant, chaque augmentation de 5cm de tour de cuisse est associée à un risque de décès réduit de 18% !

Diagnostiquer, conseiller, accompagner : l’importance du parcours minceur

Ces données récentes apportent un autre éclairage à cette « nécessité » parfois décriée, de rester mince : au-delà des considérations esthétiques, l’élimination des amas graisseux a également un impact positif sur la santé. Et si certaines zones corporelles semblent mériter d’être ciblées en priorité, les enjeux d’un soin minceur varient d’une personne à l’autre. Il est donc crucial de connaitre avec précision les paramètres corporels d’un individu et la manière dont son corps stocke les graisses.
Pour poser ce diagnostic, les professionnels disposent aujourd’hui de technologies de pointe, à l’image du BiodyCoach ZM, un analyseur corporel ultra fiable et précis grâce auquel il devient possible d’établir des parcours de soins personnalisés.
Au-delà du choix de la méthode, les données fournies par cet analyseur corporel sont aussi très utiles pour impliquer la personne dans son parcours de soin : elles servent de support aux explications fournies, et permettent à la personne de prendre conscience de son corps et de son fonctionnement, une étape essentielle pour atteindre le bien-être.