Skip to main content

Douceurs Bassin : détente, beauté et épilation pour elle et lui


Témoignages - Propos recueilli en janvier 2024

C’est au Teich, à proximité d’Arcachon, que Pascal a choisi d’ouvrir l’institut Douceurs Bassin. Diplômé d’esthétique suite à une reconversion professionnelle, Pascal s’adresse à une clientèle mixte et propose une large gamme de soins relaxation et beauté. Ayant récemment intégré l’épilation laser à son offre de soins, il nous fait part de ses réflexions sur cette prestation qui attise les curiosités.

Pascal Pavy, gérant de Douceurs Bassin, et son employée Clara.

Pascal, on rencontre assez peu d’hommes dans les métiers de l’esthétique. Qu’est-ce qui vous a conduit vers cette profession ?

J’ai passé mon diplôme d’esthétique dans le cadre d’une reconversion professionnelle : auparavant, j’ai travaillé en restauration en tant que cuisinier, et notamment pour un très bel établissement relais-château équipé d’un SPA. Comme je faisais beaucoup d’heures supplémentaires, j’étais autorisé à utiliser le SPA et j’ai eu un véritable coup de cœur pour les techniques de relaxation que j’ai découvertes à cette occasion. Après 20 années de restauration, j’avais vraiment besoin de changer de rythme, et l’envie de passer plus de temps en famille, alors j’ai décidé de sauter le pas ! J’ai donc passé mon diplôme d’esthétique, et je me suis formé en parallèle à diverses techniques de massage et de relaxation comme, par exemple, la réflexologie plantaire. Par la suite, j’ai travaillé avec une franchise spécialisée en soins visage cosmétique et dermatologie. C’est là que j’ai compris qu’il y avait une demande très forte sur l’épilation, et j’ai ouvert mon institut en septembre 2022.

C’est un parcours original ! Comment votre clientèle réagit-elle au fait d’être prise en charge par un esthéticien, et non par une esthéticienne ?
 
En ce qui concerne les massages, c’est plutôt un avantage : en tant qu’homme j’ai la possibilité de masser de façon beaucoup plus appuyée et tonique, ce qui est très apprécié. Pour l’épilation, c’est plus délicat, mais d’une manière générale, les réactions sont bonnes parce que je prends le temps de mettre les gens en confiance. Je dialogue beaucoup, et pour lever tous les doutes, j’affiche mes diplômes. Les femmes commencent la plupart du temps par une épilation simple, comme les sourcils ou les aisselles, et très vite, elles me font totalement confiance. Ceci dit, il y a aussi des femmes qui préfèrent avoir affaire à un homme, tout comme elles peuvent préfèrer être soignées par un gynécologue homme... Ça varie beaucoup d’une personne à l’autre. Quant aux messieurs, ils apprécient d’être épilés par un homme car ils trouvent que je connais mieux leur corps – en particulier pour les épilations intimes. De toutes façons, aujourd’hui je ne suis plus seul à l’institut : j’ai embauché Carla en alternance en octobre dernier, ce qui permet à chacun de choisir ce qui lui convient.

Venons-en maintenant à l’épilation laser : vous vous êtes équipés avec le laser diode MHR depuis l’été dernier.  Comment a réagi votre clientèle ?

Dans un premier temps, la plupart des gens sont surpris car ils ignorent que les professionnels de l’esthétique sont autorisés à pratiquer l’épilation laser à visée esthétique. Je fais donc beaucoup de pédagogie : j’explique comment fonctionne la technologie, notamment les protocoles qui garantissent la sécurité des soins. C’est important d’insister sur le très haut niveau de technicité de l’appareil : le fait que l’intensité et la fréquence de tirs soient paramétrées différemment selon le phototype de peau traité les rassure beaucoup. J’ai d’ailleurs pris l’habitude d’utiliser melancolor (outil de mesure de phototype) avant chaque séance d’épilation laser : ça peut paraitre absurde, puisque le phototype d’une personne ne risque pas de changer d’une séance à l’autre, mais ça rassure, et c’est important ! Certaines personnes craignent également que cette technique soit plus douloureuse que la lumière pulsée : dans ce cas, je leur propose de faire un test sur une petite zone corporelle. Ca leur permet de se rendre compte que c’est faux : les sensations provoquées par le laser diode sont équivalentes à celles de la lumière pulsée, et en plus, les séances sont beaucoup plus rapides, donc il y a moins de sensations. 

Vous pensez néanmoins continuer à proposer l’épilation traditionnelle, à la cire ou au fil ?

Oui tout à fait ! Ce sont des prestations différentes : une épilation traditionnelle peut être pratiquée dans l’instant, à tout moment. Pour l’épilation laser, il faut au contraire prévoir plusieurs séances, et faire en sorte que la peau ne soit pas exposée au soleil dans les jours qui précèdent et qui suivent la séance. C’est un peu plus contraignant, et surtout, c’est un autre budget… Il y aura donc toujours une demande pour l’épilation traditionnelle. Ceci étant dit, je sais à quel point le bouche à oreille peut aller vite : vu la qualité des résultats obtenus avec le laser, la demande ne peut qu’augmenter dans les mois à venir…

Le Leaseir MHR est votre premier équipement de haute technologie, est-ce que vous envisagez d’équiper votre institut avec d’autres technologies de soin ?

Et bien je suis très intéressé par les technologies minceur : à l’avenir, j’aimerais développer mon activité en ce sens, mais pour l’instant, je n’ai tout simplement pas la place d’accueillir ces équipements dans mon institut. Ce sera donc une prochaine étape…

Une étape que nous suivrons avec attention… Mais pour l’instant, comme nous sommes en période de vœux, nous souhaitons à votre établissement la plus belle des réussites pour cette année 2024 !