Sandrine, Nathalie, quel métier exerciez-vous avant cette reconversion ?
En tant que sœurs jumelles, nous avons toujours été très proches et nous avons toujours travaillé ensemble. Après des études d’assistante de direction, nous avons été employées pendant 20 ans dans un laboratoire pharmaceutique et cosmétique, l’une sur la gestion des stocks, la codification et l’achat des produits, l’autre sur le marketing.
Qu’est-ce qui vous a motivées à changer de métier ?
Pendant toutes ces années, nous avons assisté aux importantes évolutions qui ont marqué les soins visage et corps et ça nous a beaucoup intéressées. Mais c’est pendant la période COVID qu’est né notre projet de reconversion : comme beaucoup de gens, nous avons ressenti le besoin d’exercer un métier plus proche de nos aspirations, de donner plus de sens à ce qu’on faisait chaque jour. Après un temps de réflexion, nous nous sommes décidées à passer notre CAP esthétique, avec l’objectif de nous spécialiser dans les techniques du facialisme : kobi-do, Ga-Shua, detox et streching facial.
Comment s’est déroulée la transition ?
Ça a pris un certain temps… et ça n’a pas été facile ! Notre employeur n’avait pas envie de nous laisser partir et ça a compliqué les choses… Mais ça ne nous a pas démotivées, et cet obstacle s’est finalement révélé un atout !
On a passé notre CAP en candidat libre pour pouvoir avancer à notre rythme, et on a travaillé avec une pépinière d’entreprise pour affiner notre projet. Il se trouve qu’avec une étude de marché sérieuse et un bon business plan, nous pouvions bénéficier de nos droits au chômage : c’était indispensable pour tenir jusqu’à l’ouverture de l’institut, et notre projet s’en est trouvé vraiment amélioré parce que nous avons compris que nous avions tout intérêt à diversifier notre offre.
Qu’entendez-vous par une offre plus diversifiée ?
Notre idée de départ était vraiment de concentrer notre offre sur le facialisme, mais on s’est vite rendu compte que le seuil de rentabilité serait difficile à atteindre. Notre étude de marché nous a permis de mieux cerner l’offre et la demande en institut. À ce moment-là, le rôle clé des technologies de soin nous est apparu comme une évidence ! Elles offrent de très belles performances, tant au niveau des résultats, qu’en termes d’utilisation et de rentabilité. On s’est donc décidées, et nous avons commencé à rechercher les technologies les plus appropriées.
Quelles sont les technologies qui ont attiré votre attention ?
Au début, nous nous sentions un peu perdues ! Il y a énormément d’appareils sur le marché et ce n’est pas facile de s’y retrouver. En faisant nos recherches, nous avons rencontré Caroline* - c’était il y a plus d’un an déjà ! Le courant est vraiment bien passé, elle est de très bon conseil et elle a vraiment pris le temps de nous accompagner. Notre premier coup de cœur a été pour l’appareil de soin visage et corps Genesis de Corpoderm, qui offre une polyvalence incroyable. Mais Caroline a eu l’intelligence de nous orienter vers les soins corps, sur lesquels notre offre était encore assez limitée. Parmi les innovations les plus marquantes et les plus porteuses, l’épilation définitive nous semblé la plus intéressante. Il est vrai que ça représente un certain budget pour le client, mais si la demande est aussi forte, c’est parce qu’être débarrassé de ses poils peut vraiment changer votre quotidien !
Vers quelle technologie de dépilation vous êtes-vous tournées ?
Au début nous nous sommes intéressées à la lumière pulsée dont nous avions beaucoup entendu parler. Ensuite, nous avons découvert le Lasera : cet appareil utilise la technologie de dépilation laser, et son système de refroidissement le rend très sûr et très performant. Il permet aussi de traiter tous les phototypes, ce qui n’est pas le cas avec la lumière pulsée.
Votre institut a ouvert ses portes il y a seulement quelques semaines, comment se passe cette ouverture ?
On est très contentes de notre démarrage ! Il faut dire que nous avons la chance d’être très bien situées : notre institut se trouve dans la rue qui prolonge l’une des principales avenues commerçantes du centre-ville de Maisons-Laffitte. C’est un quartier très fréquenté, et qui va bientôt l’être encore plus, car le centre-ville est en cours de réaménagement et de nombreux autres commerces vont ouvrir à côté de chez nous dans les prochains mois.
Quelles sont les soins qui suscitent le plus d’intérêt auprès de votre clientèle ?
Nous avons la chance d’avoir une clientèle très curieuse. Il faut dire que Maisons-Laffitte est une ville qui offre un très beau potentiel : on y compte de nombreux cadres, et nous avons donc la chance d’avoir une clientèle très en demande, et très ouverte. Nous avons déjà pu tester l’ensemble de notre offre, et quelques lignes semblent déjà se dessiner, même s’il est encore trop tôt pour faire ce genre d’analyses. Le facialisme est très en vogue en ce moment, donc il attire beaucoup. L’épilation laser fonctionne bien aussi : la demande est forte, le bouche à oreille est bien là, et nous récupérons même des clients venus d’ailleurs, certains pour des séances d’entretien suite à la fermeture de leur institut, d’autres parce qu’ils n’étaient pas satisfaits des résultats obtenus précédemment.
Votre offre inclut d’autres prestations, notamment la PhotoBioModualtion par LED et des soins cosmétiques. Sont-elles aussi demandées ?
Certaines prestations demandent un peu de pédagogie parce qu’elles sont moins connues du public. C’est le cas des soins par LED : trop de gens les confondent encore avec la luminothérapie. Pour les faire connaitre, nous avons proposé à nos clientes de tester EsthéLED après leur soin visage : les résultats parlent d’eux-mêmes et le bouche à oreille commence à prendre de ce côté-là également.
Du côté des soins cosmétiques en cabine, c’est un peu la même chose, notre clientèle a tendance à se tourner vers ce qu’elle connait. Nous travaillons notamment avec la marque mesoestetic®, que nous avons découverte avec Deyvid*, de Corpoderm également. Ce sont des produits très efficaces auxquels nous croyons beaucoup, et que nos clients apprécient de découvrir. Pour valoriser les résultats, nous prenons des photos en début de cure, et nous prévoyons de les partager sur les réseaux sociaux.
Il faudra donc prévoir de vous interviewer à nouveau, pour savoir comment tout ceci évolue... L’équipe Corpoderm est, en tous cas, ravie de vous avoir accompagnée dans ce projet de création d’institut, et ne manquera pas de se tenir à vos côtés pour la suite !
*Caroline Marlin, référente régionale Ile-de France – Sud-Est
* Deyvid Braga, commercial Corpoderm
