Bonjour Célia, votre offre de soins est entièrement tournée vers les soins de la peau : sur quoi repose votre spécialisation ?
Je travaille en tant qu’esthéticienne depuis l’âge de 18 ans, et j’ai donc près de quarante années d’expérience derrière moi. J’ai débuté avec un CAP, puis une maîtrise d'esthétique, et j’ai suivi énormément de formations pour développer et potentialiser mes acquis.
J’ai notamment une spécialisation en cornéothérapie©, acquise auprès de la spécialiste Cécile Michel, qui est connue pour avoir fondé la Skin Académie. La cornéothérapie© est dédiée au soin de la couche cornée, cette barrière protectrice qui recouvre et protège l’épiderme. La barrière cutanée joue un rôle fondamental dans la physiologie de la peau, et la cornéothérapie© offre une approche très pertinente pour traiter la plupart des problématiques de peau comme l’acné, l’inflammation rosacée ou encore le relâchement cutané.
En parallèle, je me suis aussi formée à l’usage des technologies de soin, et je suis moi-même formatrice : j’ai déjà accompagné plus de 900 personnes dans la préparation du CAP esthétique. Cet aller-retour entre transmission et pratique est très stimulant : ça oblige à se tenir à jour, ce qui est essentiel dans notre métier.
Justement, quelles ont été, au cours de ces dernières années, les évolutions les plus importantes de votre métier ?
Notre métier a beaucoup évolué, et sur de nombreux aspects. Concernant les soins de la peau, j’ai remarqué que les problématiques n’étaient plus les mêmes : à mes débuts, j’avais la plupart du temps affaire à des peaux grasses à tendance acnéique. Aujourd’hui, les problématiques liées à l’inflammation cutanée sont plus courantes, probablement parce que les modes de vie ont changé.
Pollution, stress oxydatif, déséquilibres alimentaires, mauvaise estime de soi et donc mauvaise hygiène de vie sont autant d’agressions pour la peau… et la barrière cutanée ! Heureusement, les technologies de soin et la cosmétique technique offrent des solutions de plus en plus efficaces. Les soins par LED par exemple, ou encore la radiofréquence, permettent d’obtenir des résultats très remarquables et très rapides. Le niveau de performance offert par ces technologies est doublement précieux : d’une part sur le plan physique, puisque le confort et l’équilibre cutané sont rapidement restaurés, d’autre part sur le plan psychologique, puisqu’en voyant les résultats la personne gagne rapidement en confiance, sa sphère émotionnelle est apaisée, ce qui contribue à réduire stress et anxiété, et donc à pérenniser l’effet des soins.
Pensez-vous qu’il existe un lien direct entre équilibre mental, équilibre émotionnel, et santé de la peau ?
Oui, c’est pour moi une évidence ! Les technologies font gagner du temps en stimulant et en réactivant les mécanismes biologiques, mais pour que la peau retrouve la pleine santé, un travail en profondeur est nécessaire. Apprendre à mieux écouter son corps, ses émotions, pour mieux les accepter et mieux s’accepter… C’est la première étape, et sans doute la plus importante ! Pour travailler sur cet aspect, je m’inspire de la méthode de Pleine Confiance développée par Ludovic Leroux. Pour faire court, c’est une technique qui vise à réguler le système nerveux via l’activation du nerf vague. L’idée est de passer du mode sympathique, c’est-à-dire d’un état de stress et d’anxiété entièrement dominé par le mental, au mode parasympathique, qui donne accès à une perception plus claire du corps et des émotions. Le soin de la peau exige une approche globale, un peu comme en médecine chinoise, où la personne est considérée dans son unité et sa complexité, et où l’on recherche un parfait équilibre.
Comment intégrez-vous cette dimension plus personnelle dans les parcours de soin que vous proposez ?
En amont des soins, je prends toujours le temps de rencontrer la personne de façon à bien définir ses objectifs et ses problématiques lors d’une consultation diagnostic. Nous opérons un balayage en 360° de son mode de vie : alimentation, exercice physique, charge mentale, choix des cosmétiques… Les leviers d’amélioration sont nombreux, mais ne sont pas toujours identifiés : il y a souvent une véritable pédagogie à mettre en place. Le but de cette première étape est de donner à chacun les clés dont il a besoin pour installer consciemment une routine bénéfique, et même une véritable mécanique… car ce qui est fait mécaniquement s’installe durablement. 15 jours après la mise en place de cette nouvelle routine, je propose une séance de PhotobioModulation par LEDs : le choix du protocole varie d’un cas à l’autre, mais lors de la première séance j’ai tendance à privilégier les programmes longs (anti-âge, éclat de la peau ou encore rosacée…) dont les résultats sont particulièrement spectaculaires. Les clients sont toujours épatés !
Ils visualisent les effets des soins une première fois dès la fin de la séance, et je leur propose d’attendre un petit quart d’heure supplémentaire pour observer de nouveau les résultats. La LED est en effet évolutive : elle relance le mécanisme de régénération cellulaire, et la qualité de la peau continue à s’améliorer bien après la fin de la séance, ce qui est toujours impressionnant à observer.
Bien visualiser les résultats permet de mieux conscientiser l’effet des soins ?
Absolument ! Ça valide l’efficacité de la méthode employée, et surtout, ça prouve que prendre soin de soi porte ses fruits… D’ailleurs, je prends toujours des nouvelles 24 heures après cette première séance de LEDs. Je demande si les résultats se ressentent, et s’ils sont bien visibles. Visualiser et prendre conscience du changement obtenu permet de l’acter plus fortement, et d’ancrer une nouvelle manière de faire… et d’être !
J’invite ensuite la personne à prendre rendez-vous pour un peeling et un soin du visage : on entre alors dans la phase d’ultra personnalisation. Cette étape peut impliquer l’usage de technologies ou de protocoles cosmétiques, souvent une combinaison des deux. L’appareil Genesis® est parfaitement adapté pour ce travail sur-mesure : il permet en effet de combiner jusqu’à 3 formes de radiofréquence TECAR très abouties, la PhotoBioModulation, et un procédé d’optimisation du transport cutané des actifs contenus dans les cosmétiques appelé électrophoporation. Ça ouvre la voie à des protocoles très ciblés : on peut décider d’agir plus ou moins en profondeur dans l’hypoderme, le derme, ou au niveau de l’épiderme, pour apaiser la peau, lui redonner de l’éclat, ou encore produire un effet lifting naturel… J’ai acquis cet appareil il y a moins d’un an et il est tellement polyvalent qu’il est rapidement devenu incontournable !
C’est par l’intermédiaire de la technologie Genesis® que vous avez découvert Corpoderm ?
Oui, après 3 années passées à étudier tous les appareils de la terre, j’ai rencontré Julien* et José* et ils m’ont fait découvrir Genesis®. Je connaissais déjà Corpoderm de réputation : on sait qu’il s’agit d’une entreprise fiable, sérieuse, mais c’est encore plus que cela. Quand on vous parle d’égal à égal, quand jamais une question ne reste en suspens, on se sent beaucoup plus en confiance. Par ailleurs, je suis convaincue que cette proximité véritable nous fait aussi beaucoup évoluer : quand j’ai entendu José parler des LEDs pour la première fois, il était tellement enthousiaste, mais aussi tellement pointu dans ses explications, que ça m’a vraiment interpelée. C’est très stimulant d’avoir affaire à des gens passionnés !
Vous participez souvent à des évènements professionnels ou à des colloques ?
Oui le plus possible… et j’y croise régulièrement les équipes Corpoderm ! Sérieusement, je pense que nous avons tout intérêt à nous rapprocher des autres professionnels pour partager nos expériences, mais aussi acquérir de nouvelles expertises. Je suis très attachée à la transmission. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à participer à la prochaine Journée des sucess-stories des esthéticiennes : j’interviendrai le lundi 14 avril à 14 :30 pour évoquer mon parcours, et plus précisément pour expliquer « Comment j’ai réussi à rester toujours passionnée malgré tout ».
C’est en effet une question très intéressante… qui pourrait d’ailleurs faire l’objet d’une nouvelle interview … Merci à vous Célia pour ce premier échange déjà très riche, et au plaisir de vous retrouver pour prolonger cette discussion !
* Julien et José Flotats, respectivement Directeur et Président de Corpoderm
