Bonjour Lucie. Le concept de votre institut repose en partie sur une offre de soin très complète. Pourquoi avoir choisi ce positionnement ?
Contrairement à certains centres de soins très spécialisés, l’approche que je développe est celle d’une réponse globale et sur mesure. Nous ne travaillons pas avec des protocoles préétablis. Les soins proposés varient en fonction de chaque demande et sont toujours précédés d’une consultation assez poussée : on interroge la personne sur ses attentes bien sûr, mais aussi sur ses habitudes de vie ou encore sur ses expériences passées en matière d’esthétique. Pour apporter une réponse précise et complète à chaque fois, il est indispensable de pouvoir puiser dans une offre de soins bien diversifiée…
Ce positionnement relevait pour moi d’une évidence. D’ailleurs, il découle naturellement de la somme de mes expériences passées : j’ai travaillé plusieurs années en SPA, d’abord en tant que praticienne, puis en tant que manager et formatrice, puis en tant que commerciale pour une grande enseigne cosmétique avant de travailler dans un institut spécialisé dans la beauté du regard. Tout ceci m’a offert une vision très panoramique du métier, et j’ai fait en sorte de mobiliser tous ces acquis pour développer un concept de soin performant et impactant.
Cette approche globale du soin vous a-t-elle permis de séduire la clientèle que vous escomptiez ?
Oui absolument. À Lyon, l’offre en bien-être et esthétique est bien fournie, y compris dans un quartier résidentiel comme le nôtre : on compte quand même 4 instituts dans un rayon de 300 mètres ! La concurrence est donc bien réelle. Néanmoins, chaque institut a ses propres spécificités, ce qui permet à la clientèle de se diriger vers ce qu’elle souhaite vraiment… Mais en retour, ça implique aussi de rester très à l’écoute, parce qu’aujourd’hui, nous avons affaire à une clientèle très informée, avec des attentes en constante évolution. Concrètement, ça signifie qu’il faut savoir faire évoluer son offre : c’est cette dynamique qui m’a incitée à proposer l’épilation définitive en plus de l’épilation traditionnelle.
Votre clientèle vous a clairement demandé de pratiquer l’épilation définitive ?
Oui, et ça a été déterminant car je n’avais pas vraiment anticipé cette évolution. Il faut dire que dès que le décret officialisant cette pratique a été publié, les centres dédiés à l’épilation définitive se sont multipliés… mais tout le monde ne s’y ait pas précipité pour autant ! Malgré l’évolution de la loi, certains doutes persistent quant à l’innocuité de l’épilation laser, et les consommateurs d’aujourd’hui savent que toutes les technologies ne se valent pas. Comme mes clientes me font totalement confiance, elles ont préféré s’en remettre à moi parce qu’elles savent que les équipements technologiques que j’utilise sont toujours très efficaces et parfaitement sécurisés.
Vous travaillez avec le Leaseir MHR, l’appareil d’épilation laser distribué par Corpoderm. Sur quels critères avez-vous basé votre choix ?
L’offre en matière d’appareil d’épilation laser a littéralement explosé après la publication du décret, et le choix n’a pas été simple ! J’ai fait beaucoup de recherches, et j’ai longuement hésité car je me suis retrouvée confrontée à des discours techniques et commerciaux très différents. Il a donc fallu démêler le vrai du faux ! J’ai fini par sélectionner 3 appareils, parmi lesquels le Leaseir MHR, un choix dû non-seulement au niveau de performance annoncé, mais aussi, et surtout, à la confiance que m’inspirait Corpoderm. Le commercial que j’ai rencontré m’a fourni des explications beaucoup plus précises et développées que celles de ses concurrents, et Corpoderm bénéficie d’une reconnaissance de longue date, ce qui est également très rassurant. Pour trancher, j’ai tout de même pris le temps d’interroger mes consœurs, et celles qui travaillaient déjà avec le Leasier MHR ont fini de me convaincre…
Vous vous tournez souvent vers vos consœurs esthéticiennes pour sélectionner vos équipements ?
Bien sûr : c’est très important d’avoir des retours d’expérience ! On pourrait penser que la concurrence limite ce genre d’interactions, mais en réalité, nous y avons toutes intérêt car plus nous sommes nombreuses à utiliser des équipements de qualité, plus nos soins gagnent en popularité. Il existe une véritable solidarité entre esthéticiennes : nous partageons toutes ce désir de mieux faire connaître et reconnaître notre métier, nos compétences et notre expertise.
Revenons à votre clientèle : comment a-t-elle accueilli votre offre d’épilation définitive ?
J’ai proposé l’épilation laser à compter de novembre 2024. En période des fêtes, la demande est généralement tournée vers d’autres types de soin, comme les soins du visage et la mise en beauté. Les choses ont donc démarré doucement, mais sûrement, et la demande s’est accentuée au fil du temps. Il faut dire que les premières clientes à se lancer ont été très satisfaites : celles qui craignaient la douleur ont constaté que le ressenti des soins était très supportable… d’autant que les premiers résultats apparaissent très rapidement, ce qui est très satisfaisant ! La grande majorité des poils disparaissent dès les premières séances, et on obtient très vitre un grain de peau très lisse et très joli. Mes clientes plébiscitent aussi le confort de vie qui en découle : plus besoin de penser à s’épiler avant d’aller à la piscine, plus besoin d’adapter le choix de ses vêtements en fonction d’une phase de repousse de poils… ça change vraiment la vie !
En tant que praticienne, êtes-vous satisfaite par le Leaseir MHR ?
Oui absolument ! Le Leaseir offre aussi un vrai confort d’utilisation : son fonctionnement est très intuitif, il n’y a pas des tonnes de réglages à faire, la sécurisation des soins est optimale et la marge d’erreur très réduite. Quant à la rapidité d’exécution, elle est tout simplement impressionnante. Ce sera très appréciable à la rentrée prochain, où l’appareil sera très sollicité : l'automne est la saison idéale pour entamer un forfait d’épilation laser et beaucoup de mes clientes ont déjà réservé leurs séances !
Vous avez donc un pic d’activité en perspective, êtes-vous prête à y faire face ?
Ça ne sera pas un problème car je ne travaille pas seule. J’ai en effet embauché une collaboratrice il y a un an déjà. Eva termine ses études d’esthétique en alternance et elle est déjà parfaitement opérationnelle : elle a suivi toutes les formations nécessaires et maîtrise parfaitement toutes les prestations que nous proposons. D’ailleurs, tout comme moi, elle se forme régulièrement à de nouvelles pratiques et technologies esthétiques. À nous deux, nous sommes vraiment en mesure d’offrir un accompagnement global et sur-mesure à chacune de nos clientes.
Vous pensez qu’il est indispensable de se former en continu ?
Ça me semble en effet incontournable pour intégrer de nouvelles techniques de soin, d’autant plus lorsqu’il s’agit de soins technologiques. Mais dans ce domaine aussi, il faut savoir faire preuve de discernement : l’idée n’est pas de se disperser en suivant les modes les unes après les autres ! La ligne directrice pour faire évoluer Holistaïa, c’est une écoute attentive de la clientèle, combinée à une sélection de soins éclairée. Je préfère avancer petit à petit, et prendre le temps de lancer chaque nouveauté correctement et avec cohérence.
Merci beaucoup Lucie, d’avoir pris le temps de partager votre approche, mais aussi votre vision du métier d’esthéticienne !
