Nadia, pour commencer, pouvons-nous revenir sur ce qui a vous fait connaître, puis adopter la PhotoBioModulation ?
Il s’agit vraiment d’un parcours personnel : j’ai toujours été très sportive et entourée de praticiens extraordinaires informés sur les méthodes de récupération les plus abouties.
Je joue beaucoup au tennis, il y a quelques années malgré un suivi approprié je n’arrivais pas à récupérer d’un tennis elbow qui m’a immobilisée plusieurs mois; c’est un kinésithérapeute qui m’a finalement orientée vers la Photobiomodulation. La douleur a totalement disparu au bout de 3 séances, et après 2 séances de consolidation j’ai pu rejouer rapidement. C’était incroyable ! Ce qui m’a le plus surprise c’est la rapidité et la pérennité des résultats : plus aucune gêne et la douleur n’est jamais revenue !
La technique de soin par PhotoBioModulation est effectivement utilisée de longue date dans le sport de haut niveau et pour certaines indications médicales et paramédicales. Comment avez-vous découvert ses applications dans le domaine de l’esthétique et du bien-être, qu’est-ce qui vous a poussé à explorer cette voix ?
Cette évolution s’inscrit dans la continuité de mon parcours de vie : depuis mon enfance j’ai « baigné » dans les milieux du sport, du médical et paramédical. Par ailleurs j’ai toujours été attachée à l’idée d’utiliser mon temps pour faire du bien à mon entourage, que ce soit les humains, les animaux ou la nature. Forte d’un premier projet d’entreprise à l’âge de 18 ans, j’ai continué mes études et développé plusieurs axes de compétences dans des sociétés médicales, avec l’objectif de recréer ma propre structure avant d’avoir atteint la cinquantaine. La découverte de la PBM et de son potentiel incroyable dans le domaine de l’esthétique et du bien-être ont été un déclencheur; les échanges avec les praticiens du monde entier grâce à l’association européenne de Photobiomodulation dont je suis membre, les diverses formations réalisées pour développer mon expertise sur l’ensemble des indications de la Photobiomodulation, tout ceci m’a conforté dans la construction de ce projet et donné les connaissances, l’énergie et la motivation pour le mener à bien.
Restait un paramètre d’une importance capitale : le choix des appareils ! Leur qualité et notamment la qualité des LED est en effet primordiale pour assurer la sécurité et la qualité des résultats.
Vous voulez dire que certains appareils de PBM sont plus performants que d’autres ?
Oui bien sûr : les appareils professionnels disposent de certifications spécifiques et sont composés de dispositifs et de LED de qualité médicale, qui peuvent être réglés sur les longueurs d’ondes précises de la lumière naturelle et à des puissances adéquates.
Ceci explique le coût particulièrement élevé des appareils professionnels, mais c’est la garantie d’un soin efficace et sécurisé : les puissances doivent être contrôlées pour une exposition sécurisée, et si les longueurs d’ondes ne sont pas précisément celles de la lumière naturelle l’alchimie ne se fait pas ! Les processus de la Photobiomodulation est complexe et nécessite une grande précision de paramétrage.
Quels ont été vos critères de choix et quel appareil avez-vous privilégié ?
Ma réflexion m’a guidée vers le BodyLED de Corpoderm, ce pourquoi j’ai souhaité faire cet interview avec vous, afin de partager l’intérêt de la Photobiomodulation et de cet équipement qui permet des soins d’une qualité exceptionnelle. Je tiens à préciser que cette interview est libre, ce n’est pas une publicité et je n’ai aucun intérêt ni aucune rémunération avec la société Corpoderm !
L’appareil BodyLED commercialisé par Corpoderm répondait en effet aux exigences que j'avais en tête. En premier lieu, je voulais un appareil « corps entier ». C’est important pour développer une offre de soin centrée sur le bien-être, en complémentarité des machines sur pied disposant d’un panneau articulable ciblant une zone corporelle. L’expérience d’un soin corps entier est incomparable, avec un effet relaxant et une efficacité globale.
Je tenais également à ce que cette machine soit ouverte, car je trouve très désagréable d’être « enfermé » dans un appareil. Il permet également de déconnecter certains panneaux si besoin, et donc de mieux adapter les soins.
Autre point d’une importance capitale : c’est un appareil de fabrication française, tous ses composants sont précisément tracés, la qualité des LED est optimale. Techniquement c’est un équipement de très haute qualité et en cas de problème le service après-vente est en France !
Enfin la société Corpoderm dispose d’une structure de formation professionnelle et certifiée, ce qui est fondamental pour mieux accompagner nos clients et leur proposer des soins personnalisés répondant à leurs besoins.
Vous avez donc développé une offre de soin exclusivement centrée sur la PhotoBioModulation ?
Exactement, j’ai suivi plusieurs formations en Photobiomodulation, me permettant d’acquérir une expertise couvrant l’ensemble des indications et de collaborer avec de nombreux professionnels. Cette expertise s’enrichit d’autres pratiques acquises grâce à mon parcours personnel, notamment ma pratique sportive et professionnelle, mon master de Coaching et ma certification RNCP en sophrologie, permettant une approche et une écoute globale. Ceci me permet de développer une offre de soins complète et diversifiée, de couvrir l’ensemble des applications de la PBM, l’esthétique, le bien-être et l’accompagnement sportif, et de collaborer avec de nombreux spécialistes.
Il s’agit plus précisément d’une nouvelle approche : une approche préventive centrée sur le Bien-être, et une vision globale, systémique et holistique au bénéfice de notre corps et de notre forme.
Même la beauté repose avant tout sur la nécessité de prendre soin de soi de l’intérieur. C’est d’ailleurs le « slogan » de l’Institut Lucina : « La Beauté vient de l’intérieur ».
Concrètement, comment fonctionne la Photobiomodulation et quelles sont ses principales applications dans les domaines de l’esthétique et du bien-être ?
Concrètement la Photobiomodulation utilise les bienfaits de la lumière sur le corps et le métabolisme. Elle agit naturellement par photosynthèse en stimulant les mécanismes naturels de régénération du corps, tout comme le fait la lumière naturelle.
C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles nous avons moins d’énergie l’hiver, car le corps se sert notamment de la lumière pour constituer son énergie vitale (l’ATP). D’où l’efficacité reconnue de la Luminothérapie sur la « dépression saisonnière », c’est une des applications spécifiques de la Photobiomodulation, qui fait d’ailleurs partie de notre offre bien-être.
La lumière naturelle que l’on voit « blanche » est composée de différentes longueurs d’ondes; on peut en percevoir certaines (celles du spectre visible) lorsque se forme ce phénomène magique qu’est l’arc en ciel. Ce sont ces longueurs d’ondes que nous utilisons en Photobiomodulation, ainsi que le proche infra-rouge.
Cet aspect est primordial : la Photobiomodulation n’utilise aucune longueur d’onde potentiellement dangereuse, pas d’UV, ni aucun procédé invasif. Elle est reconnue pour son efficacité et son innocuité, et utilisée depuis plus de 20 ans dans plusieurs domaines spécialisés (sport de haut niveau, médecine esthétique, santé).
Les longueurs d’ondes les plus connues sont dans le rouge, car il y a beaucoup de communication dessus ces derniers temps. Elles permettent notamment de stimuler le fonctionnement des fibroblastes qui assurent la production des principaux composants des tissus (collagène, élastine, etc.). Mais d’autres longueurs d’ondes sont tout aussi importantes, avec des effets complémentaires tels l’oxygénation et la détoxification des tissus, la stimulation de la microcirculation, la régulation du microbiote cutanée; et dans des applications bien-être, la stimulation de l’énergie, la relaxation ou encore la régulation du stress et du sommeil.
Le processus naturel de photosynthèse permet à la lumière de pénétrer jusqu’aux tissus profonds, d’où l’efficacité complète et unique du soin par Photobiomodulation.
Vous dites que la Photobiomodulation est utilisée depuis plus de 20 ans ?
Sur un plan historique, la Photobiomodulation est issue des applications spatiales, qui ont permis de débloquer des budgets énormes pour comprendre l’effet de la lumière sur le corps. Elle s’est particulièrement développée Outre-Atlantique ces deux dernières décennies, puis dans les pays nordiques, très impactés par le manque de lumière, et dans certains pays d’Europe (Suisse, Allemagne). Elle se démocratise depuis deux ans en France, principalement dans le domaine de l’esthétique et de la santé.
Comment votre clientèle a-t-elle accueilli cette nouvelle technologie ?
Lorsque j’ai débuté en 2022, la PhotoBioModulation n’était pas connue en France; c’est encore le cas aujourd’hui, même si elle commence à se démocratiser elle reste « l’apanage de privilégiés », car peu de personnes ont accès à l’information et il y a très peu de centres vraiment formés et équipés en France. C’est une aventure humaine passionnante, avec de belles rencontres et une satisfaction quotidienne grâce à l’efficacité et aux résultats obtenus, relayés petit à petit par le bouche-à-oreille.
La PhotoBioModulation a vraiment quelque chose de magique : elle permet d’obtenir des résultats rapides et durables tout en passant un moment très agréable et relaxant. On a vraiment la sensation que le corps se ressource et retrouve sa vitalité. C’est d’ailleurs ce qui m’a inspiré le nom de l’institut : Lucina est la déesse romaine de la lumière, célébrant la première lumière perçue à la naissance, première lueur de vie.
Merci beaucoup Nadia pour cet échange très riche sur la PhotoBioModulation, et pour ce travail que vous menez quotidiennement pour permettre à cette technique d’être mieux connue et de se développer en France.
