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Véronique Guilmoto, responsable du service formation Corpoderm


Témoignages - Propos recueilli en novembre 2020

Si vous travaillez avec nos équipements, il y  a de fortes chances pour que vous l’ayez déjà rencontrée : à la tête de notre service formation et régulièrement présente sur les séminaires et salons professionnels, Véronique Guilmoto est une figure de référence chez Corpoderm. Toujours par monts et par vaux, Véronique a accepté de se poser quelques instants pour nous expliquer la manière dont elle envisage et dont elle mène son métier de formatrice :

Véronique Guilmoto, formatrice aux nouvelles technologies esthétiques

Véronique, depuis quand travaillez-vous comme formatrice pour Corpoderm ?

Je travaille comme formatrice à plein temps depuis 2017. Ma carrière professionnelle a démarré en 79, donc j’ai fait beaucoup de choses avant, et je considère cette étape comme une évolution assez naturelle. J’ai longtemps travaillé dans le secteur de la coiffure et de l’esthétique, puis dans un centre sportif. Arrivée à un certain niveau d’expérience, j’avais vraiment envie de partager et de transmettre ce que j’avais appris tout en me recentrant sur l’esthétique, d’où le choix de devenir formatrice.

Comment le service formation de Corpoderm est-il structuré ?

Pour ma part, je suis responsable du service, ce qui ne m’empêche pas de délivrer moi-même énormément de formations. Je tiens à rester au contact du terrain pour appréhender au mieux les besoins réels, et pour m’assurer que nos formations soient toujours « au top ».
Au sein de l’organisme nous travaillons avec Marie, qui est formatrice, et avec Marine qui s’occupe de la mise à jour constante des certifications. Le travail de Marine est très minutieux et absolument essentiel puisque seules les certifications permettent à nos apprenant(e)s de bénéficier d’une prise en charge. Marie et moi intervenons sur les centres de Toulouse et Bordeaux, mais aussi sur site, et très prochainement en visioconférence pour les enseignements théoriques.
Mais ça n’est pas tout ! Nous travaillons aussi avec des partenaires esthéticiennes qui exerçaient déjà en tant que formatrice, et qui ont rejoint notre équipe pour assurer la proximité de nos services dans tout l’hexagone. C’est le cas d’Emilie Patureaux à Paris, de Régine Ivry à Marseille, et de Montsé Dominguez Succu à Lyon, dont les instituts accueillent aujourd’hui les nouveaux centres de formation Corpoderm. Notre équipe assure également des formations dans notre showroom Bordelais, et nous projetons d’ouvrir très prochainement de nouveaux centres pour être toujours au plus près de nos clients.

Vous vous déplacez donc dans toute la France ?

Oui tout à fait, aussi bien pour la formation de nos client(e)s que pour la formation continue de nos partenaires, indispensable pour suivre les évolutions technologiques de nos équipements. Et je me déplace aussi un peu partout dans le monde pour former les formateurs de nos distributeurs. Ça implique des déplacements en Espagne, en Belgique, en Italie ou en Suisse, mais aussi au Maroc, en Pologne et même jusqu’au Japon !

C’était justement l’objet de ma prochaine question : comment faites-vous pour apprendre à connaitre et à utiliser les innovations technologiques régulièrement intégrées à l’offre Corpoderm ?

La maitrise de ces technologies innovantes impose de nombreux échanges avec les équipes techniques. Dans le cas de Diasculpt par exemple, j’ai beaucoup sollicité l’équipe technique Corpoderm (José et Julien Flotats, ainsi que Guy Lefebvre) et j’ai passé beaucoup de temps au Japon, où se trouvait l’usine de conception initiale, pour mieux comprendre la technologie. C’est une démarche essentielle, non-seulement pour me former, mais aussi pour faire des retours en tant qu’utilisateur : je réfléchis aux applications potentielles, aux soins auxquels les ingénieurs ou l’équipe commerciale ne pensent pas forcément. Ensuite, il me reste encore à formaliser mes formations…

Et comment concevez-vous vos formations ?

Mes formations débutent toujours avec une partie théorique : j’explique le fonctionnement de la technologie, je présente l’appareil et je détaille les consignes de maintenance. J’enchaine ensuite avec la mise en pratique : cette seconde partie est centrée sur les protocoles de soins et les mesures de sécurité associées.
Mais ça ne s’arrête pas là : cette partie de la formation est toujours personnalisée. Je prends en considération l’ensemble des équipements et techniques de soin déjà en place dans l’institut (y compris les équipements venant d’autres fournisseurs), et je réfléchis avec les personnes formées aux différentes manières de les associer pour concevoir les parcours de soins les plus intéressants. Enfin, je fais toujours en sorte d’apporter un développement supplémentaire, une ouverture. Avec Diasculpt par exemple, une fois les techniques de soins minceur et rajeunissement exposées, j’aborde les potentiels en termes de soins bien-être.

Combien de temps durent vos formations ?

Jusqu’à présent, j’ai toujours fait en sorte que mes formations soient dispensables en une seule journée par équipement. Ça implique forcément une certaine densité de contenu… et des temps de pause limités, mais c’est important pour nos clients qui ne peuvent généralement pas se permettre de suspendre leur activité plusieurs jours de suite. L’idée c’est de leur donner toutes les clés dont ils ont besoin pour pouvoir pratiquer, et d’assurer la sécurité de la pratique en restant toujours disponible après la formation, de manière à répondre aux questions éventuelles : je ne quitte jamais un stagiaire sans l’inviter à me rappeler dès que le besoin s’en fait sentir !

Vous n’êtes donc jamais amenée à revenir sur une formation antérieure ?

Non, ce n’est jamais arrivé. Si on me demande de renouveler une formation, c’est que l’équipe a changé et qu’il faut former les nouvelles recrues. D’ailleurs, dans ce cas, on essaie toujours d’être le plus arrangeant possible, par exemple en se déplaçant sur site, ou bien en intégrant les personnes à une session déjà programmée dans l’un de nos centres de formation.

Et comment cela se passe-t-il lorsqu’on vous sollicite pour une précision ?

Vous ne me verrez jamais répondre à une question de manière collective, en encore moins sur un forum ou sur les réseaux sociaux ! Je crois vraiment qu’une réponse apportée dans un certain contexte pourrait s’avérer imparfaite si elle était appliquée à l’aveugle dans un contexte différent. C’est la raison pour laquelle je prends toujours le temps de répondre à chacun et chacune personnellement. Pour Corpoderm comme pour les instituts dans leur ensemble, il est très important que les protocoles de soin soient respectés, d’où la nécessité de ne jamais laisser planer le moindre doute.

En termes de temps, cette disponibilité doit représenter un engagement assez conséquent ?

Oui c’est vrai, d’autant que je mets un point d’honneur à toujours répondre rapidement… Évidemment, je ne réponds jamais au téléphone pendant que je donne une formation, mais je profite des soirées à l’hôtel. Les instituts ont besoin que je sois réactive, alors je réponds toujours au plus vite, au maximum dans les 48 heures.

Les demandes en formation ont-elles évolué ces dernières années ? Quelles sont les grandes tendances que vous relevez ?

La demande de formation en dépilation par lumière pulsée reste très forte : maintenant que les doutes sur l’innocuité de ce type de soin sont levés et que la législation est plus claire, la demande en institut augmente de manière très nette. Je remarque aussi qu’on me demande de plus en plus souvent des formations sur les protocoles de soin rajeunissement qu’il est possible de pratiquer avec l’IPL Stella. Ça correspond à l’intérêt du public pour les soins rajeunissement non-invasifs, beaucoup plus séduisants que les méthodes classiques comme la chirurgie esthétique ou encore les injections de Botox.

Les instituts de beauté sont actuellement confrontés à un second confinement. Est-ce que cela impacte aussi le secteur de la formation ?

A l’heure où je vous parle, les formations professionnelles restent autorisées. C’est compréhensible, car nous appliquons le protocole sanitaire très strict défini par le Référentiel AFNOR SPEC X50 231. Ce document a été conçu lors du premier déconfinement par les professionnels du secteur esthétique (dont Corpoderm), encadrés par des médecins infectiologues et des spécialistes de l’air et du nettoyage des surfaces. C’est un document qui compile pas moins de 50 pages de recommandations ! Il a servi de guide de référence à tous les professionnels lors de leur réouverture et je dois dire que chez Corpoderm, on comprend assez mal qu’avec un tel protocole en place les instituts aient de nouveau dû fermer leurs portes. Quand on regarde les choses avec précision, on constate qu’aucun cluster n’a été signalé en institut – preuve que ce protocole est à la fois efficace et bien appliqué. On espère vraiment que cette situation évolue au plus vite car la santé économique des instituts est bien évidemment mise à mal par ce second confinement… Corpoderm soutient d’ailleurs les actions menées en ce sens par les syndicats professionnels, et ça nous tient tous en haleine.

En effet, et nous communiquerons sur ce point dès que nous aurons des informations officielles. En attendant, merci beaucoup Véronique pour votre éclairage et pour le temps précieux que vous nous avez accordé !