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Envido combine activité physique aquatique et soins esthétiques


Témoignages - Propos recueilli en décembre 2019

Lors de son ouverture en 2014, le centre Envido était exclusivement dédié à la pratique de l’aquabike. Pour stimuler son activité et augmenter son chiffre d’affaire, le gérant, Jean-Michel Robet a rapidement pris conscience de la nécessité d’élargir son offre et s’est tourné vers les soins de bien-être et d’esthétique. Alors qu’il s’apprête à entamer des travaux d’agrandissement, Jean-Michel a accepté de partager son expérience avec nous.

Entre temps, le centre Envido de M. Robet a pris son indépendance et s'est agrandi pour devenir BE.insitut.

Jean-Michel, pouvons-nous revenir sur votre parcours professionnel et les événements qui vous ont conduit à ouvrir votre centre Envido ?

J’ai travaillé pendant des années dans le secteur du commerce. A la fin de ma carrière, je travaillais pour un laboratoire qui distribuait des compléments alimentaires et je chapeautais plusieurs commerciaux. Mais l’entreprise a connu des difficultés et je me suis retrouvé sans emploi à l’approche de la cinquantaine : l’occasion de faire le bilan de mon expérience et de réfléchir à la direction que je souhaitais donner à ma carrière. Les résultats de mon bilan de compétences ont clairement révélé mon intérêt pour le secteur du bien-être et j’ai décidé de suivre pendant un an une formation au massage de bien-être. C’est un domaine qui m’attirait depuis toujours, mais mes études et ma carrière m’avaient mené sur d’autres voies. A l’issue de cette formation, j’ai donc monté un projet pour ouvrir un SPA. Mais le projet était trop ambitieux au goût des banques, et j’ai donc décidé de commencer avec une activité franchisée.

Pourquoi avoir choisi d’ouvrir un centre dédié à l’aquabike ?

A l’époque, c’est une activité qui avait le vent en poupe, et comme c’est une activité aquatique je ne m’éloignais pas trop de mon projet de départ. Aujourd’hui je ne suis plus franchisé, et les évolutions que j’apporte à mon institut tendent à le rapprocher du SPA que je souhaitais créer.

Et comment en êtes-vous venu à offrir des soins bien-être en complément de l’activité aquabike ?

Tout simplement en étant attentif aux souhaits de ma clientèle ! Je discute beaucoup avec mes clients et je mène régulièrement des enquêtes de satisfaction, ce qui m’a permis de mesurer rapidement les limites d’une offre « mono-produit ». Je suis aussi très curieux des innovations dans le secteur du bien-être, et en croisant ces deux perspectives, l’idée de proposer une offre plus globale s’est imposée naturellement. A l’époque, la technologie de soins par cryolipolyse était encore peu connue, et dans ma région la concurrence était quasi-inexistante. C’était donc intéressant commercialement parlant. Mais je dois dire aussi que ça correspondait mieux à ma conception du bien-être, c’est-à-dire une conception holistique qui englobe à la fois l’aspect physique (être en forme) et l’aspect mental (se sentir bien).

Concrètement, comment avez-vous fait évoluer votre centre ?

J’avais huit cabines d’aquabike : j’en ai d’abord transformé une en sauna japonais, puis dédié une seconde aux soins minceur par cryolipolyse. Pour travailler de façon ciblée avec chaque client, je me suis aussi équipé d’une balance d’impédancemétrie. Ainsi, les personnes apprennent à mieux connaître leur corps et leurs besoins, ils sont dans une démarche plus consciente et ça donne de meilleurs résultats.

La stratégie d’associer activité physique, soins bien-être et soins esthétiques a donc porté ses fruits ?

Oui, l’activité s’est bien développée et aujourd’hui je travaille en équipe. J’ai d’abord embauché deux esthéticiennes, et plus récemment un troisième collaborateur. C’était indispensable car nous avons une grande amplitude horaire, mais également parce que le centre propose depuis cet automne de nouveaux soins minceur par Diadermie, une technologie de soins qui nécessite la présence d’une personne en cabine.

Vous avez donc choisi une technologie de soins développée par Corpoderm : de quand date ce partenariat ?

Je connais José* depuis très longtemps : il y a quelques années Corpoderm commercialisait des aquabikes et c’est par ce biais que nous nous sommes connus.. Par la suite, j’ai toujours gardé un œil sur sa carrière et sur les technologies développées et distribuées par Corpoderm. On se rencontrait régulièrement sur les salons, et je lui avais déjà acheté une table de massage à cette occasion. Notre partenariat a débuté lorsque j’ai dû changer mon appareil de cryolipolyse : du point de vue de la sécurité, la technologie Cryocell est très performante, et c’est ce qui m’a décidé à arrêter la technique de cryolipolyse par plaques pour passer à la cryolipolyse par aspiration.

Aujourd’hui vous proposez deux technologies de soins minceur Corpoderm : la cryolipolyse, et la diadermie. Pourquoi ce choix ?

De mon point de vue, ces deux technologies minceur sont vraiment complémentaires. La bio-stimulation des tissus par infrarouge permet de traiter des zones qui n’étaient pas accessibles à la cryolipolyse : il est par exemple impossible de pratiquer l’aspiration des cellules graisseuses sur le thorax, parce que les côtes forment une barrière naturelle. J’utilise aussi la diadermie pour des zones délicates comme les genoux ou l’intérieur des cuisses. Il m’arrive aussi de l’utiliser pour les bras si je considère que la masse musculaire y est insuffisante.

Vous utilisez Diasculpt depuis septembre 2019, avez-vous assez de recul pour évaluer la qualité de votre investissement ?

Comme je vous l’ai dit, j’ai dû embaucher un troisième collaborateur pour assurer la présence d’une personne pour les soins en cabine avec Diasculpt. C’est un investissement à long terme et je n’ai pas encore assez de visibilité pour vous répondre.

Comment votre clientèle a-t-elle accueilli Diasculpt ?

Les habitués se sont montrés plutôt curieux, et les résultats des soins parlent d’eux-mêmes… L’accueil est donc très positif, mais si je peux d’ores et déjà parler de succès, c’est aussi parce que notre institut connaît une bonne fréquentation. Il est situé dans un grand centre commercial : le centre Grand Quartier de Saint-Grégoire, c’est 110 boutiques, 10 restaurants et 22000 visiteurs par jour. Tout le deuxième étage est dédié à la santé, à la forme et au bien-être, et il est équipé d’un service de garde pour les enfants. Notre clientèle est donc assez large : des visiteurs occasionnels de 12 à 82 ans, et des clients fidèles, majoritairement des femmes de 43 ans en moyenne.

C’est étonnant : comme votre centre est à la base dédié à l’activité physique, on aurait pu penser que les hommes seraient plus nombreux…

Je le pensais moi aussi… mais les hommes ont souvent des à priori sur l’aquabike. Ils ont tendance à penser que l’aquabike ne demande pas assez d’efforts. C’est pourtant très exigeant physiquement, et ils changent rapidement d’avis quand ils s’y essaient ! Ça veut dire qu’il y a aussi une forme de pédagogie à mener, des actions de communication à mettre en place. Tout ceci implique de travailler énormément : nous sommes ouverts 6 jours sur 7, et 12 heures par jour, et je suis moi-même présent 90% du temps, soit 70 heures par semaine… Mais au-delà de l’amplitude horaire, c’est la qualité de l’accueil et du service qui, à mon sens, font la différence.

Justement, comment faites-vous la différence pour fidéliser vos clients ?

La plupart du temps, les personnes qui se présentent au centre ont envie d’améliorer leur bien-être mais ils ne savent pas vraiment comment s’y prendre. Ici, nous considérons chaque personne dans sa globalité : rien n’est figé, et nous la guidons au fur et à mesure pour proposer des solutions qui soient vraiment adaptées. Nous proposons des soins de qualité, mais ils ont aussi un coût : il est donc essentiel d’instaurer une relation de confiance, mais aussi d’être capable de se remettre en question et de savoir se renouveler.

Et quels sont vos projets d’évolution pour l’année à venir ?

Vu la manière dont les choses évoluent, nous allons avoir besoin d’un peu plus d’espace. Je vais donc commencer par quelques travaux d’agrandissement, et faire en sorte de développer notre offre de soins bien-être, mais tant que les choses ne sont pas précisées je préfère ne pas en parler…

Ce qui nous donnera une bonne raison de revenir vers vous dans quelques temps ! Merci beaucoup, Jean-Michel, pour votre témoignage.

* José Flotats, directeur Corpoderm