Un air de coiffure : l’évidente combinaison coiffure & beauté
Témoignages - Propos recueilli en juillet 2024
Il y a 10 ans, Catherine Durel ouvrait le salon Un air de coiffure à Noyer sur Cher, une commune située à mi-chemin entre Tours et Vierzon. Dès l’ouverture, elle a développé une offre de soins combinant Coiffure et Beauté. Pour ce faire, Catherine a collaboré avec une esthéticienne et s’est appuyée sur les technologies esthétiques. Elle témoigne :
Catherine, pourquoi avez-vous choisi d’ouvrir un salon de coiffure qui soit aussi un institut de beauté ?
Plusieurs raisons ont guidé mon choix. En premier lieu, j’ai toujours considéré qu’en matière de beauté et de bien-être ces deux prestations étaient indissociables: je trouve logique et naturel de les proposer en un seul et même lieu. J’avais aussi envie d’offrir à ma clientèle un service au moins égal à ce qu’elle pourrait trouver en ville : ici nous sommes en campagne, et il est appréciable de ne pas avoir à faire 30km pour trouver ce que l’on cherche. Pour finir, le local où je me suis installée était déjà équipé d’une cabine de soins, ce qui a bien sûr facilité les choses.
Étiez-vous formée aux soins esthétiques ?
Non, et je ne le suis toujours pas : ma spécialité, c’est la coiffure ! Il a donc fallu que je trouve une esthéticienne pour travailler avec moi. Au début, je l’ai embauchée à mi-temps, puis ça a évolué doucement. Il y a 7 ans, j’ai fait faire des travaux et réaménagé le salon. Aujourd’hui, il compte 4 cabines de soin et j’ai 3 salariées : Mélodie et Mélanie pour la coiffure, et Clarisse pour l’esthétique, avec le soutien d’une apprentie.
En termes de volume d’activité, comment se répartissent coiffure et esthétique ?
La coiffure reste mon activité principale, mais l’esthétique représente quand même près d’un tiers de mon chiffre d’affaire, ça n’est pas rien !
Quelles sont les prestations esthétiques les plus couramment pratiquées dans votre salon ?
C’est assez variable. Les soins traditionnels comme l’onglerie ou l’épilation à la cire restent très populaires, mais les soins technologiques sont très demandés également, en particulier la lumière pulsée.
Vous proposez l’épilation à la lumière pulsée ?
Oui, je travaille avec l’IPL Stella pour l’épilation et le photo-rajeunissement. Aujourd’hui, la lumière pulsée est une technologie connue et reconnue, et la publication récente du décret qui autorise officiellement l’usage de la lumière pulsée en institut a achevé de rassurer le public. Nous avons donc beaucoup de demande pour l’IPL, ça draine même une nouvelle clientèle.
Quel type de clientèle avez-vous gagné grâce à la lumière pulsée ?
Une clientèle plus jeune, et déjà très informée sur les innovations. Le phénomène s’est d’ailleurs beaucoup accentué quand nous avons adhéré à Planity : les jeunes n’aiment pas téléphoner, ils préfèrent prendre rendez-vous en ligne !
Votre clientèle en esthétique est donc différente de votre clientèle coiffure ?
En réalité pas vraiment parce qu’il y a une vraie passerelle entre les deux. Par exemple, le temps de pause d’une couleur est souvent mis à profit pour vernir les ongles. Et puis les clientes discutent entre-elles, elles observent les résultats des soins et elles se conseillent mutuellement. Dans ma clientèle, il y a des personnes âgées qui ne se seraient jamais tournées vers la lumière pulsée sans cet effet de bouche à oreille.
Proposez-vous d’autres technologies que la lumière pulsée ?
Oui en effet, nous travaillons aussi avec la Diadermie, essentiellement pour les soins beauté et anti-âge, et avec la cryolipolyse. Toutefois, la demande en soins minceur reste moindre. Ce type de soins demande beaucoup de pédagogie : en minceur, la technologie offre de beaux résultats mais, pour qu’ils soient pérennes, il faut que la personne traitée s’investisse pleinement et fasse de véritables efforts pour améliorer son hygiène de vie. Ce n’est pas forcément évident à comprendre !
Pourquoi avoir choisi les technologies esthétiques distribuées par Corpoderm ?
Le premier IPL que j’avais acheté ne produisait pas les résultats escomptés. J’étais déçue, et j’ai fait des recherches sur Internet pour trouver un équipement de qualité. J’ai consulté les avis, et constaté que Corpoderm bénéficiait d’une très bonne réputation. Ensuite nous avons rencontré Caroline*, dont le professionnalisme et le sens du conseil ont fini de nous convaincre. Elle s’est toujours montrée très à l’écoute et très disponible, et depuis nous continuons à travailler avec elle.
Et côté coiffure, votre approche est-elle traditionnelle ou technologique ?
Pour l’instant nous proposons des soins traditionnels mais je ne suis pas fermée aux innovations, loin de là ! Pour rester au goût du jour il est indispensable de continuer à se former et à évoluer. Je suis toujours en veille, et en ce moment je m’interroge sur la technologie esthétique de soin capillaire par lumière LED : ça offre de belles perspectives d’évolution, et j’y viendrai probablement… Ce peut être un excellent moyen d’élargir notre offre de soins en coiffure. Il faut savoir investir au bon moment, mais pour l’instant, nous avons déjà beaucoup à faire !
Alors nous ne manquerons pas de revenir vers vous lorsque vous aurez sauté le pas ! Merci beaucoup Catherine pour votre témoignage, et à bientôt !
* Caroline Marlin, responsable régionale Île de France